Perle de séance
Une question qui revient régulièrement lors de mes accompagnements, "Pourquoi faut il souffrir pour réussir ?". Voici la dernière réponse que j'ai faite :
Ce n'est pas pour réussir qu'il faut souffrir.
Il n'y a pas de lien direct entre souffrance et réussite.
De plus, il n'y a pas de "il faut" avec la souffrance. Elle n'est ni une nécessité, ni une option. Elle fait partie de la vie. Être vivant, c'est nécessairement faire l'expérience de la souffrance et de la jouissance, du chaud et du froid, de la bonne santé et de la maladie, ...
Une question intéressante à se poser concernant la souffrance ne porte pas sur sa raison d'être mais sur ce qu'elle m'invite à mettre en lumière de ce qui en moi me fait vivre cette expérience de façon douloureuse plutôt que de façon agréable.
Les décryptages que j'invite à faire au chapitre 4 du livre vont t'aider à avoir des éléments de réponses à cette question.
En complément, voici un extrait du livre Lâcher prise, comment se reconnecter à soi-même :
"Exploiter nos ressentis de malaises et de maladies, c’est utiliser les signaux de notre corps pour mettre en lumière ce qui joue profondément en nous. Nos symptômes physiques sont des indicateurs qui nous aident à mieux nous connaître. Ils nous invitent à être plus attentif à la façon dont notre corps réagit et dont nous le traitons. Ils nous invitent également à être plus conscient de l’échange et de la communication qui existe entre ce que nous vivons et ressentons psychologiquement, émotionnellement et les répercussions que cela peut avoir sur notre corps. Très souvent, des douleurs dentaires, un lumbago, des maux de tête récurrents etc, trouvent leur source en nous et font en réalité écho à quelque chose que nous devons régler pour nous libérer de cette douleur. Certaines expressions populaires sont d’ailleurs évocatrices du lien qui existe entre ce que nous sommes en train de vivre et notre corps : « avoir la peur au ventre », « en avoir plein le dos »,« en avoir gros sur le cœur »,« prendre tout sur ses épaules »,« se faire du mauvais sang », « garder son sang froid », « se faire de la bile »… ."
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