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Accéder à sa boussole intérieure

Dernière mise à jour : 15 déc. 2019

Perle de séance

Isabelle : Bonjour Benoit, je suis à l’aéroport et j'appréhende ce voyage d’une semaine. J’aurais aimé ne pas partir aujourd’hui mais il n’y a pas de vols avant cinq jours .... Je ne me suis pas écoutée pour le billet, je suis mon propre bourreau. Là je me sens frustrée car je vais rater deux évènements auxquels j’aurais aimé participer. J’aimerais que la compagnie aérienne fasse que cet avion ne parte pas.

Benoit : Accueille ce qui se présente à toi sans trop y réfléchir. Écoute ce que tu ressens et autorise-toi à suivre ta boussole intérieure.

Isabelle : Comment accueillir une situation frustrante que l’on a créée soi-même ? C'est à se détester vraiment ! Je ne comprends pas.

Benoit : Lâche prise sur le besoin de comprendre car cela active le mental et cela t’empêche d’accueillir. C'est aussi ton mental qui est en train de te torturer en mettant le focus sur tout ce que tu rates. Arrête de réfléchir, pose-toi, accueille, ressens … En un mot, vis ! vis ce que tu as à vivre.

Isabelle : Justement je ne vis pas ce que j'aimerais vivre, je sens que je passe à côté de ma vie.

Benoit : Que tu passes à côté de ta vie n'est pas une sensation, ce n'est pas un ressenti, c'est un jugement. Ce que tu sens, c’est de la frustration, c'est très différent. Ton mental est en train de juger cette sensation en te faisant croire que tu passes à côté de ta vie.

Isabelle : Oui c’est vrai. Mais la nourriture, c’est quand même de comprendre pourquoi j’ai pris une mauvaise décision pour ne pas retomber dans les mêmes schémas.

Benoit : La nourriture dans ce que tu es en train de traverser aujourd’hui, c’est d’avoir accès à ta boussole intérieure. Et là, c'est ton mental qui travaille, ce qui court-circuite l’accès à ta boussole. Débranche le mental et accueille ce qui se passe.

Isabelle : Ok, mais objectivement, c’est vrai que je passe à côté des choses.

Benoit : Non, absolument pas vrai ! Tu passes exactement par là où tu dois passer. C'est de juger et croire que tu passes à côté de choses qui te font passer à côté de ce que la vie est en train de t’offrir à travers cette expérience.

Isabelle : J’aimerais passer ailleurs.

Benoit : Tu aimerais arrêter de te sentir frustrée et inconfortable. C'est ton mental qui essaie de prendre le contrôle qui te fait dire que tu voudrais être ailleurs.

Isabelle : Oui j’aimerais arrêter de me sentir frustrée. Il n'empêche que ce soir et demain, il y a deux évènements auxquels j’aurais adoré participer. Je rate, je rate ces expériences … au lieu de ça je vais à Genève, par obligation, comme en prison.

Benoit : Alors annule ton billet et reste. Tu devras alors gérer un autre inconfort lié à ce que tu perçois comme une obligation, tu auras une autre nourriture à prendre. Je te recommande de prendre la nourriture de ce premier inconfort de frustration que tu vis ici et maintenant, et à partir de ça de prendre une décision de partir ou de rester. Tu es libre de vivre ta vie.

Isabelle : Non je ne vais pas annuler tant pis.

Benoit : Pourquoi pas ? Tu es libre, c'est ta vie.

Isabelle : J'ai peur que d’annuler ne me mette encore plus mal à l'aise. Si la compagnie annule le vol, ce serait mieux.

Benoit : C'est maintenant que tu peux prendre la nourriture de ça en t’écoutant de l'Intérieur et en t'autorisant toutes les possibilités, partir ou annuler. Le voyage, c'est ce que tu vis à chaque instant.

Isabelle : Tu as planté une bombe là. J’ai mal au ventre, je suis encore plus mal avec cette idée que celle de partir apparemment.

Benoit : Accueille et suis ta boussole intérieure.

Isabelle : Je suis dans la salle d'embarquement. Là c’est un peu tard je pense.

Benoit : N'y pense pas. Accueille et suis ta boussole intérieure, pas le mental. Vis ta vie. Quelle que soit ta décision, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise décision, ça fait partie du voyage et chaque option a ses challenges et ces cadeaux.

Isabelle : J’ai décidé de partir un peu de manière évidente. Mais je ne vois pas encore quelle est la nourriture de toutes ces erreurs de décision.

Benoit : Là c’est la peur de ne pas y aller qui a pris le dessus sur la frustration de ne pas rester. C'est déjà un début de nourriture. Tu pourras prendre la nourriture à partir de ce que tu vis et ressens, pas à travers ce que tu en analyses. N'y pense pas, laisse venir. Tu verras bien comment les choses vont se passer à Genève. Bon voyage.

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