Il est réducteur de dire que chacun est seul responsable de son bien-être. Une perspective plus nuancée reconnaît l'importance des interactions complexes entre les facteurs personnels, sociaux et environnementaux dans la détermination du bien-être.
Cette formulation est par ailleurs inexacte car ma réaction émotionnelle de chaque instant n'est pas le fruit d'un acte conscient. Il serait plus juste de dire que mon bien-être m'appartient pleinement, car mes réactions émotionnelles m'appartiennent pleinement. En effet, une même situation provoque deux réactions différentes chez deux individus différents. La réaction de chacun appartient à chacun.
Un autre lieu commun illusoire est le fameux "Quand on veut, on peut". Un de ses corollaires est la croyance que je suis seul responsable de mon bien-être. La volonté, bien qu'utile et nécessaire à tout processus de changement, n'est pas l'élément déterminant de ma réaction à l'instant présent. La compréhension des mécanismes d'addiction ou de la procrastination nous aide à identifier les réels moteurs de nos actions ou réactions.
Il convient de #resisterauxillusions 😉
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