"Tout est lié et tout, même ce qui paraît ne pas nous concerner, nous concerne et nous touche. Nous sommes seulement aveugles à ce qui est touché en nous et en quoi cela nous concerne."
En effet, la séparation est une illusion alimentée par nos peurs qui nous font ériger des murs de protection. De la même façon qu'il y a une unité fondamentale entre toutes les cellules de notre corps, il y a une unité fondamentale entre tous les êtres humains, entre tous les êtres vivants, entre tout et tout ...
Obnubilés par nos peurs, notre besoin de sécurité et de donner du sens aux choses, à la vie, à notre vie, nous passons à côté de l'essence des choses et de la vie. Pour illustrer cela, voici un extrait du livre Lâcher prise, comment se reconnecter à soi-même :
Unité et séparation, les deux faces d’une même pièce "Au fond, ce à quoi nous aspirons, c’est d’être et de vivre ce que nous Sommes et, par conséquent, de manifester la vie dans toute sa magnificence. La magnificence de la vie, c’est le lien avec tout ce qui vit, c’est l’interdépendance, l’interconnexion, la non-séparation de tout ce qui est. C’est être vivant, c’est nourrir le vivant et être nourri par lui. C’est vivre cette unité fondamentale, absolue, primordiale et invisible dans la réalité physique et matérielle. C’est manifester l’invisible dans le visible. Nous aspirons naturellement à ce que nos expériences du quotidien, nos émotions, nos paroles, nos actions, soient l’expression de cette non-séparation, de ce lien à tout. Mais pour vivre pleinement cette unité, pour la ressentir dans notre chair, dans notre corps, dans notre vivant, nous sommes aussi amené à expérimenter ce qu’elle n’est pas, c’est-à-dire la séparation. Tout comme il n’y a pas d’ombre sans lumière, il n’y a pas d’unité sans séparation. C’est par la séparation que nous pouvons mettre en lumière et expérimenter l’unité. Ainsi, nous évoluons dans un monde où règne la dualité – le positif et le négatif, le bien et le mal, le blanc et le noir… –, nous vivons une multitude d’expériences et d’émotions diverses et contradictoires, tout cela pour nous amener à l’essentiel, l’unité. Sans séparation, il n’y a pas de prise de conscience de l’unité et vice versa. Ce sont les deux rives d’un même cours d’eau et nous voguons sans cesse d’un côté et de l’autre."
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